Bouquet Garni

Salut !

Il n’y a pas si longtemps, j’ai fait un pot-au-feu. La version toute bête sans fantaisie aucune, le plat familial par excellence que tout le monde connait dans nos contrées, la recette que l’on apprendrait à l’école dès le plus jeune âge si ça ne tenait qu’à moi. Je pourrais vous en parler longuement, voir même partager la recette, mais n’ayant pris aucune autre photo que celle ci-dessous, ce sera peut être l’occasion d’un prochain article ici.

Sonia Ezgulian, dans un succulent bouquin intitulé « Rebondissements gourmands d’un pot-au-feu du dimanche jusqu’au vendredi » (très joliment illustré par son mari), en plus de nous rappeler tous les fondamentaux du pot-au-feu, nous promène dans la cuisine des restes qui vont durer presque une semaine. Un régal d’ingéniosité comme on aime à la maison.

Bref, Sonia Ezgulian accorde une page à l’art du bouquet garni. Vous savez bien : la collection d’herbes aromatiques, souvent séchées, qui servent à enrichir la saveur de nos plats. Je pourrais plagier honteusement, mais je préfère citer tout simplement une partie de son texte :

« Je taille les verts de poireaux en bandelettes de 10cm de longueur, j’en place deux en forme de croix et, au centre, je dépose un buisson de persil plat, des feuilles de céleri en branche, quelques brins de thym, une feuille de laurier. Je replie ensuite les bandelettes pour former une sorte de coussin que j’enroule de ficelle à rôti. »

C’est beau, c’est malin, c’est gorgé d’élégance, bref c’est la petite touche qui a toute son importance pour qui s’accorde à donner autant de plaisir à l’œil qu’à la bouche lorsqu’il  cuisine.