Soupe d’edamame et cresson
Salut!
B. vous a déjà relaté notre récente ballade chez K-mart, une supérette coréenne installée rue Sainte-Anne. Nous en avions rapporté, entre autre, un sac de haricots de soja surgelés aussi connus sous le nom d’edamame que l’on trouve régulièrement sur la carte des restaurants japonais. Il paraît d’ailleurs que Picard en propose aussi. D’ailleurs, pour tout savoir en moins d’une minute sur l’edamame, je vous conseille cette petite vidéo bien sympa.
Dans le cadre de l’opération de sauvetage de notre congélateur, il fallait régler son compte au sac entier. Ca tombait bien, B. nous avait dégoté dans le magazine Saveurs cette recette de soupe aux haricots de soja et cresson et il ne m’en fallu pas beaucoup plus pour me lancer. La recette originale propose de faire ça au bouillon de kombu. Or nous n’avons pas de kombu en stock. Vu le résultat succulent de mon adaptation, je suis en mesure de vous affirmer que ce n’est pas l’ingrédient mystère qui fait tout dans cette soupe.
A ce sujet, on me dit souvent que la cuisine du Frigo Magique est bien sympa, mais que nous employons trop souvent des ingrédients qui ne figurent pas dans les placards toutlemondiens. Ca, c’est une excuse bidon pour ne pas cuisiner (et je m’y connais en excuses bidons) car dans la très vaste majorité des cas, en cherchant un peu, on parvient à trouver un bon substitut. Tiens, par exemple, dans cette recette, si vous n’avez pas d’huile de sésame, une huile la plus neutre possible fera très bien l’affaire tandis que le miso brun pourra être remplacé par un bouillon en cube. En poussant le bouchon un peu plus loin, on pourra toujours essayer de remplacer les haricots mungo par des petits pois, le cresson par de l’épinard et la pomme de terre par une demi-courgette. La soupe devrait rester verte et ca sera son seul point commun avec la version originale que je vous propose ici.
Pour 4 bols de soupe toute verte :
1 botte de cresson / 1 sac de 500g d’edamame surgelés décongelés / 1 oignon haché / 1 pomme de terre / 1 cs de miso brun / 0,8 litre d’eau / 1 cs d’huile de sésame / sel et poivre
Ecosser les haricots et retirer les tiges du cresson. Faire revenir l’oignon dans l’huile de sésame, ajouter le cresson ébranché, les haricots écossés, la pomme de terre épluchée et taillée en cube et le miso. Laisser suer quelques minutes avant d’ajouter l’eau et laisser mijoter une demi-heure à couvert. Mixer. Servir frais avec un filet d’huile de sésame.
6 réponses à Soupe d’edamame et cresson
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Mais oui bien sûr on peut tout adapter mais alors ce ne sera plus la même recette ! et alors comment faire pour donner notre avis si nous ne partons pas de la même base ??? cela dit un peu de fantaisie ne nuit en rien à la dégustation !! Merci pour toutes ces recettes qui nous obligent à innover dans nos cuisines « toulemondiennes »
Carole L.
Bon, au rythme où vous allez, le dégel du congelo va être beaucoup plus lent que celui de la banquise…Vous devriez peut -être vous rapprocher de nos « puissants » pour prendre des leçons de « réchauffement climatique », non?
Bon WE.
SB
> Sylvie : En fait, nous postons nos recettes avec plus ou moins de retard, le temps de retoucher les photos, d’écrire l’article, de le mettre en page, tout ça. C’est qu’il est artisanal, ce blog ! Techniquement, le congélateur a dégelé le week-end dernier (je crois que c’est dans le Easter’s Tiny Pleasures de la semaine dernière).
Excellent ! j’avais perdu l’adresse de ce blog et c par hasard (mais y’a pas de hasard !) en voulant commander des etiquettes tissées pour mes petites coutures maison, que je suis tombée sur le blog de ta chère et tendre, puis de fait sur celui-ci ! J’adoooooore ! bise le Gri. LN de Tokyo : 2 et 2 font 4 ;-DD
Ces nouvelles du congel’ me rassurent: je me voyais déjà débarquer chez vous avec une scie chirurgicale à plâtres pour libérer Barbara d’un méga-glaçon l’enchâssant totalement…
Et elle, la pôôôvrette, « englaçonnée », telle une vierge à la dévotion d’un congélateur délirant!
Quelle frayeur! OUF!
SB
Tout à fait ce que j’aime en cuisine, faire avec ce qu’on a, bidouiller les recettes pour s’adapter à nos moyens et surtout, ne jamais renoncer à se régaler !