L’automne à notre porte

Les jours s’écoulent et notre absence perdure.
L’automne s’installe tout doucement dans nos vies et dans notre cuisine.

Le temps ralentit.
On essaie de profiter de chaque rayon de soleil comme si c’était le dernier avant cet hiver que je déteste tant. Les jours raccourcissent dangereusement, mon capital lumière s’amenuise et je n’aime pas ça. L’hibernation hivernale dont je suis coutumière me paraît très précoce cette année.

 

Ces temps-ci, je collectionne les courges. J’en ai actuellement quatre posées côte à côte sur l’étagère et dont je ne fais rien : deux potimarrons, une courge verte dont je ne connais pas le nom, un pâtisson blanc et un autre d’un bel orangé. Je les regarde, je les soupèse et je les repose. Pas envie. Pas tout de suite.

 

Mais de quoi pourrais-je alors avoir envie ?
De soupes bien chaudes pour réchauffer mes mains, de longues promenades en forêt, de cueillettes de champignons et de piques-niques campagnards, de poêlées de châtaignes, de compotes pommes toutes simples ou peut-être de quetsches, de tisanes bues alanguis sur le canapé et de soirées lecture.

L’automne frappe à la porte & j’aimerais tant l’y laisser !