Lyon, le retour…

Pour Marie, qui nous demande de raconter le concert de dimanche, mais aussi pour la Famille Meriguet qui trouve fort dommage de ne plus manger depuis le 22 novembre, date de notre dernière recette, voici quelques impressions de ce week end passé à Lyon que nous vous livrons en vrac…

Chapitre 1 : Des merveilles rapportées (ou presque) des Halles de Lyon
Vous connaissez la fille qui descend du train à Lyon Part-Dieu, plutôt que Lyon Perrache (le terminus prévu de son voyage), parce que c’est plus près des Halles ? Ben c’est moi ! Et me voilà arpentant les allées avec mon gros sac (je n’emportais pas grand chose, mais un tricot + une paire de chaussures de rechange + un appareil photo reflex, ça prend quand même de la place)… Au gré de mes arrêts, j’engrangeais : ici un Saucisson de Lyon non pistaché et un Sabodet, là de la poutargue, et encore des macarons sucrés (menthe-chocolat ou barbapapa, miam !) et salés (tapenade/encre de seiche ou le merveilleux gorgonzola/sésame), de la gélatine en poudre, des chocolats extra, etc… J’avais donc bien fait de m’armer d’une petite glacière pliable, fort gentiment prêtée par ma Maman « Comme ça tu nous en rapporteras aussi. » Mais bien sûr…
Un seul hic à ce tableau idyllique : l’échange malencontreux de merveilleux légumes racines (de moi inconnus jusqu’alors) contre de gros saucissons tout grassouillets. De l’inconvénient de poser toutes les courses en vrac dans le coffre d’une voiture et de n’être qu’à moitié réveillée lorsqu’il s’agit de savoir quoi est à qui… Notre cher ami Pad repartit donc à son insu avec mes légumes, tandis que nous regagnions notre chambre d’hôtel avec un surplus non négligeable de saucissons… J’espère bien procéder à un nouvel échange ce week end ! C’est que j’en ai drôlement envie moi de cette potée cerfeuil tubéreux / navets longs / hélianthis ! A ce propos, je vous signale ce merveilleux livre que j’ai trouvé ce matin à la F*** et que je me suis empressée d’acquérir.

Chapitre 2 : Des balades gastronomiques
Il est de notoriété courante que Lyon est une ville où l’on mange bien. Je vous le confirme ! Entre la jolie assiette de fruits de mer  et la quenelle de belle facture partagées sur la table d’un écailler des Halles, le copieux et très appétissant petit déjeuner pris dans la salle de classe le réfectoire de notre bel hôtel, un super menu bistrot à 12.00 euros, les tartes au sucre et autres brioches aux pralines dégustées au soleil à la terrasse d’un café… On pouvait difficilement faire mieux !

Chapitre 3 : De la vie diurne & nocturne
En deux toutes petites journées, nous avons arpenté Lyon en long, en large et même en travers… De la Croix-Rousse au Vieux Lyon, des Halles à la Presqu’Ile, Lyon nous aura beaucoup fait marcher… Mais cela en valait la peine ! De jour comme de nuit, cette ville est magnifique ! Elle nous a notamment fait l’effet d’une ville superbement mise en valeur par ses éclairages nocturnes. Les immeubles étaient illuminés avec goût et le relief de la ville sautait aux yeux sous les feux des projecteurs. C’est donc avec grand plaisir que nous nous sommes promenés dimanche soir sur les quais au fil du Rhône et de la Saône avant de gagner la Halle Tony Garnier pour un merveilleux concert. Mais cela… c’est une autre histoire !

Message personnel à Madame Meriguet : c’est promis, la grève de la faim va prendre fin très vite… Rendez-vous dès demain pour une nouvelle recette !